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« FÉMINICIDE » : l'Arnaque !
« Féminicide » : c’est le nouveau terme à la mode, le challenge du moment consistant à le caser dans une discussion de famille ou à la machine à café. Ca fait « cool », on est « dans le coup », c’est un mot qui fédère tout le monde autours du « c’est pas biennnnn ! », comme s'il pouvait exister des personnes qui pensent le contraire...
Parce que oui comment ne pas être d’accord : tuer une femme, évidemment que ce n’est pas bien, c'est même un crime, autant que de tuer un homme ! (Mais ça, l'assassinat d'un homme, le politiquement correct considère que c’est moins grave.)
La boîte à neuneus.
Mais le mot « féminicide » définit-il réellement tout meurtre de toute femme ?
Si vous avez l’outrecuidance de poser cette question à tous ceux qui sortiront ce mot désormais aussi souvent qu’ils respirent ou qu’ils ont besoin d’obtenir des hochements de tête compatissants, vous risquez fort d’obtenir autant de réponses différentes qu’il y a de participants à la discussion. Certains vous répondront que ce mot désigne le meurtre d’une femme, d’autres diront qu’il est à employer lorsqu’il s’agit d’un assassinat, c'est-à-dire d’un meurtre prémédité, d’autres encore souffleront que c’est le meurtre (voire l’assassinat) d’une femme par son mari, sans compter ceux qui vous sortiront qu’ils savent - eux - parce qu’ils ont entendu ci ou là que les hommes étaient tous prédisposés à être violents et que, d’ailleurs, telle secrétaire, technicienne ou autre collaboratrice a entendu un jour raconter qu’unetelle avait été frappée par son conjoint, son ex... Sans oublier que, certainement, vous ne pourrez réchapper aux attaques personnelles n'ayant pour but que de discréditer la portée de votre question. Car si vous la posez, cette question, c'est que forcément vous êtes un sale masculiniste !
Bref, en retour de cette question de bon sens vous ferez moisson de réponses frisant en majorité le grand n’importe quoi truffé de clichés et de raccourcis. Une compilation d'avis qui démontrent - surtout - que ceux qui vous les servent ont une parfaite méconnaissance du sujet et que leur ignorance a été scrupuleusement comblée par les stéréotypes ultra-féministes colportées par des médias aux ordres. Un « n’importe quoi » aux origines officielles aussi multiples que concordantes autours d’un politiquement correct, qui mène à faire du mot « féminicide » le réceptacle d’un gigantesque gloubiboulga institutionnalisé.
Un peu d’histoire.
Pour mieux comprendre de quoi nous parlons ici, revenons quelques décennies en arrière. Ce mot aurait initialement trouvé ses lettres de noblesses sous la plume d’une féministe sud-africaine, Diana Russell qui en donnait cette définition : « meurtre de femmes commis par des hommes parce que ce sont des femmes ». Même teintée de misandrie cette définition cadre le mot : il définit le meurtre d’une femme commis avec comme mobile (principal ou secondaire) le fait que la victime soit de sexe féminin.
Notez que si nous utilisons ici le mot « sexe » c’est parce qu’à cette époque il était communément admis que l'on ne se posât pas trop de question sur le genre des personnes : c'était quelque chose qui ne regardait que soit et les rares personnes auxquelles on accordait suffisamment de confiance pour partager ce petit bout d'intimité quel qu'il fut. Pour ou contre, qu'importe, c'était ainsi, et nous verrons plus loin que cette précision est importante.
OMS : avalanche de bourdes opportunes ?
Les lobbies féministes les plus extrémistes ayant réussi à s’infiltrer il y a quelques années dans les comités de direction de vos journaux préférés, on a rapidement découvert que l’Association des Journalistes Professionnels (APJ) recommandait l’emploi du mot « féminicide » à tous ceux qui ont besoin de travailler en utilisant la fameuse carte professionnelle de Presse délivrée par la non moins fameuse Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels. De manière virale le « Quatrième Pouvoir » a donc été rapidement retrouvé sommé d’utiliser ce terme. Infiltrée elle aussi, en parallèle l’OMS pondra deux livrets, l’un en anglais et l’autre en français, le second étant sensé être la traduction du premier mais qui dans les faits ne raconte pas du tout la même chose.
Voici le texte que l’on trouve dans la version originale anglaise éditée par l’OMS : « Femicide is generally understood to involve intentional murder of women because they are women, but broader definitions include any killings of women or girls. »
Traduite correctement ce texte signifie que « Le fémicide est généralement compris comme désignant le meurtre volontaire de femmes parce qu'elles sont des femmes, mais des définitions plus larges incluent tous les meurtres de femmes ou de filles. »
Mais voici le texte que l’on trouve dans la version française éditée par l’OMS : « La définition généralement admise du fémicide est l’homicide volontaire d’une femme, mais il existe des définitions plus larges qui incluent tout meurtre de filles ou de femmes au simple motif qu’elles sont des femmes. »
On constatera donc qu'étrangement la version française ne dit pas la même chose que celle originelle. À ceci on entendra les féministes de mauvaise foi argumenter que juste en dessous on peut lire une autre phrase qui a exactement la même signification dans les deux langues, à savoir : « La présente fiche d’information se concentre sur la définition plus restreinte qui est celle couramment utilisée dans les politiques, les lois et la recherche : l’homicide volontaire de femmes. » Or cela pose deux autres problèmes.
- Premièrement : l'emploi du terme pour qualifier tous les assassinats de femmes tous motifs confondus ne consiste pas en une restriction mais en une extension. Cela peut paraître anodin, mais l'effet est ravageur : il signifie que l'OMS, organisme officiel, incite indirectement à employer le mot féminicide pour désigner tout type d'assassinat à partir du moment où la victime est une femme, et ceci alors qu'en France à ce jour chacun s'emploie à ne l'utiliser que pour définir des assassinats sexistes de femmes. Et cette incitation est appuyée par l'idée, fausse mais soutenue par l'OMS, que cet emploi consisterait à être plus restrictif, c'est à dire plus rigoureux quant à l'emploi du terme.
- Deuxièmement : si le document argumente que l'emploi du mot féminicide pour définir les assassinats de femmes ne serait que la conséquence du fait que toutes les institutions y auraient recours, il s'avère qu'en France au jour de la rédaction du présent article cette allégation est inexacte. Aujourd'hui, employé par nos institutions ce mot définit l'assassinat d'une femme réalisé avec un mobile sexiste réel ou supposé. Mais cela ne semble nullement avoir empêché l'OMS de valider cette traduction littérale qui fait mentir le contexte entier de son document diffusé dans l'Hexagone autant que son contenu incite alors à amalgamer plusieurs faits graves passibles au Pénal de peines totalement différentes.
Lorsque l'on sait que le lobby féministe gravite très près autours d'organismes clés comme l'OMS, de cette cascade de bourdes on peut légitimement se demander la part de maladresse de celle moins fortuite.
La machine qui transforme des innocents en coupables.
Quoiqu'il en soit, et puisque l'OMS a pondu un texte dont le contenu bâclé leur donne le feu vert, les personnes féministes françaises les plus extrémistes (et légèrement mues par la mauvaise foi) incrémentent donc le compteur des féminicides en France, ceci dès qu’une femme décède de manère suspecte, désormais de manière systématique avant même la fin de l’enquête de police. Problème : c'est l'issu de cette enquête qui permet d'établir si le meurtre relève de l'assassinat, et le cas échéant s'il a ou non été commis avec un mobile lié à la condition féminine de la victime. Les journalistes étant sensés être des gens sérieux qui vérifient les informations qu'ils diffusent, on ne peut que se demander pourquoi ils répercutent dans la demi-journée la culbute du compteur truqué alors qu'ils savent tous qu'une Garde-à-Vue relative à un assassinat s'étend au minimum sur 48 heures.
Aguerris à la rigueur et aux notions de Droit en France, vous sursauterez alors promptement en vous écriant : « Et la présomption d’innocence alors ? » Et vous avez raison ! Hélas, depuis plusieurs années dans l'Hexagone il s’agit d’une notion de droit qui relève de l'esbroufe politico-médiatique, elle n'intéresse surtout pas les médias aux ordres et avides de plus-ou-moins-vrais-scandales dont l'exploitation biaisée leur permet de faire grimper le taux d'endorphine de leurs fans, et donc les ventes. Une présomption d'innocence méprisée par leurs commaditaires ultra-féministes, surtout si ce principe de droit s'applique à un homme… N'avez-vous d'ailleurs pas prêté attention à un phénomène très particulier ? Désormais dans leur très grande majorité les médias ont troqué le terme « présumé innocent » par « présumé coupable ». Essayez de prêter une oreille attentive à la formulation employée par vos présentateurs préférés et vous constaterez qu'il existe même une exception à cette règle : lorsque la personne qui tue le conjoint est une femme. Une demi-exception en fait, car si la victime est un homme alors dans sa formulation le journaliste présumera quasi-systématiquement de la responsabilité de la victime de son propre assassinat, ceci même si - encore une fois - l'enquête sera toujours en cours.
Vous avez dit Egalité Femme-Homme ?... Désolé encore une fois de casser vos illusions : nous sommes en France, un pays où la notion d'égalité est à géométrie variable, aujourd'hui peut-être même encore plus que toute autre. Résultat : si quelques années plus tard un mari médiatiquement présumé coupable, donc lapidé et détruit par la Presse, est reconnu innocent par des jurés, qu’importe pour les féministes et leur compteur annuel qui sera resté bloqué en présumant de sa culpabilité. Ou comment transformer officiellement en coupable un innocent reconnu comme tel par une cour de Justice. Evidemment la vie de cet innocent sera bousillée définitivement car une rengaine trotte constamment dans l'esprit collectif : « il n'y a pas de fumée sans feu ! »
Ce qui est d'autant plus intéressant, c'est l'effet final induit par ces différentes manoeuvres sur une population. Là où l’inventrice historique de la définition du mot « féminicide » avait comme objectif de dénoncer les assassinats sexistes de femmes et de filles, le monde des médias soutenu par un certain féminisme en vient lentement aujourd’hui à faire croire aux gens que l’assassinat d’une femme quel qu’il soit est forcément réalisé avec un mobile sexiste. Appelez ça syllogisme, nous préférons l'expression « manipulation de masse », plus juste pour définir un procédé qui exploite un syllogisme à l’échelle d’un pays. Car on comprend bien que les féministes extrémistes regroupées en lobbies si influents auprès des Pouvoirs institutionnels n’ont aucun intérêt à le démentir lorsque l’on sait qu’elles perçoivent le mal et la perversion sur Terre comme portés par le méchant sexe masculin.
Parce que les féminisme 2.0 nous le rabâche à longueur d'éditions dans nos journaux, nous savons tous que la femme est forcément la seule victime de notre société patriarcale, ceci dans toutes ses actions du quotidien. Mais lorsque plusieurs organes de pouvoir d'un pays sont coordonnés pour détruire des êtres humains en présumant de leur culpabilité parce qu'ils sont nés avec un sexe masculin, peut-on alors parler d'un système patriarcal ?
Au lieu de générer un manichéisme entre les sexes et entre les genres, au lieu d'inciter chacun à la haine de l'Autre, ce féminisme ne devrait-il pas oeuvrer pour inciter chacun et chacune à faire preuve de compassion, d’introspection, d'abnégation, d'altruisme, d’humilité ?...
Féminicide : incohérences du terme.
D’autant que la définition historique du mot « féminicide » tout comme celle pervertie par ce féminisme posent toutes deux aujourd’hui un véritable problème : quid des personnes qui ont opéré une transition de genre ?
Une personne née homme et qui a opéré une transition de genre pour devenir femme, si elle est assassinée par son conjoint, est-elle alors victime d’un féminicide ? Les féministes adeptes du compteur pipé se jetteront sur l’occasion pour répondre : oui car c’est le genre qui compte. Ok, mais alors qu’en est-il d’une personne née femme et ayant opéré une transition de genre pour devenir un homme. Assassiné par son (ou sa) conjoint(e) parlera-t-on alors de féminicide ?
On se rend rapidement compte qu'au regard des définitions du mot féminicide toutes les approches du problème mènent à un autre concept : celui d’androcide, le meurtre d'un homme. Un mot haïe par les ultra-féministes influentes, car n'oublions pas qu'à leurs yeux seules les femmes sont des victimes et les hommes leurs agresseurs. Faux leur répondra-t-on, confère notre page consacrée aux femmes parfaites et à leurs victimes, avec comme autre exemple l’assassinat de Valérie Drif par sa compagne Laëtitia en octobre 2018. L’assassin de Valérie serait une femme, sa conjointe, et on remarquera que si ce féminicide a lui aussi permis de faire jouir le compteur à orgasmes ultra-féministes, il ne fut couvert que par trois médias à large spectre d'audience : une télévision (France 3) et deux journaux (L’indépendant et La Dépêche).
Cela pose un dernier problème : celui de l’invisibilisation volontaire de la majorité des médias concernant les assassinats conjugaux lorsque le couple qui en est victime ne correspond pas aux « standards » définis par le féminisme populiste. Eh oui ! Au nom de l’Egalité Femme-Homme officiellement en France les médias et vos ministres préférés se doivent absolument de se taire concernant les violences conjugales subies dans les couples homosexuels et LGBT+. En avez vous seulement entendu parler un jour ?
Un féminisme lesbophobe.
Car les violences conjugales, ce sont aussi des femmes battues par d'autres femmes. Les statistiques montrent que si 1 personne sur 50 (1,9% de la population chiffre ONDRP 2011) est victime de violences conjugales dans l'ensemble des couples en France, toutefois dans les couples de femmes lesbiennes ces victimes sont en proportion 5 fois plus nombreuses : 1 femme lesbienne sur 10 est victime de violences conjugales de la part de sa compagne de vie !
Deux conclusions s'imposent :
1) Nous ne pouvons qu'être activement solidaires avec ces victimes, comme avec toutes les autres, femmes et hommes.
2) Contrairement à ce que l'ultra-féminisme fait passer au sein des médias et dans la bouche de vos politiciens, le problème des violences conjugales n'est donc pas lié au genre masculin.
C'est d'ailleurs ce que confirme la psycho-sociologue Coraline Delabarre interrogée par la magazine Jeanne. Elle explique que le silence concernant les violences commises au sein des couples de lesbiennes viendrait d'un ensemble de clichés dont plusieurs émanent des milieux féministes : la violence conjugale y serait perçue comme un attribut spécifiquement masculin, les femmes se révélant alors être forcément douces et passives dans leurs couples. Donc pour les féministes les violences dans les couples lesbiens, forcément ça n'existe pas. La psychologue pointe aussi l'invisibilisation des couples lesbiens dans notre société : celle-ci induirait une invisibilisation des violences qui s'y créent. Enfin, combinés, ces trois éléments génèreraient en chaque victime un sentiment de culpabilité amplifié lorsque l’agresseur est la conjointe ou l'ex-conjointe : c'est à dire une femme. Enfin n’oublions pas qu’en France les structures spécifiquement dédiées à la prise en charge des violences conjugales homosexuelles sont inexistantes.
« Féminicide » : l’arnaque !
Au final on se rend compte que le « féminicide » est d’abord et surtout un thème marketing, politique et commercial. Il est récupéré, exploité, détourné et perverti par toutes celles et ceux qui ont besoin de susciter les passions pour asseoir leur position politique ou économique.
Ainsi, lorsque la victime correspond aux canons politiquement corrects relatifs au féminicide, alors elle intéresse vivement les différents organes de pouvoir et leurs cours qui ont a cœur d’exploiter sa souffrance au moins le temps d’une intervention médiatisée. Et ceci même si hors caméra ces mêmes gens font preuve du plus grand des mépris à son encontre. Comme tout individu lambda, sauf exception montée en épingle pour booster telle ou telle cause, en France la victime est et surtout se doit de rester un pion utile.
Donc lorsque le profil de la victime sort des clichés convenus qui entourent le thème du féminicide, alors son cas est de concert activement tu, enterré en toute hâte par ces mêmes organes de pouvoir : la médiatisation de sa souffrance pourrait faire de l’ombre à l'ensemble des arbitraires institutionnels dont la mécanique bien huilée s'avère extrêmement prolifique pour les décideurs du pays.
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