Halte au Sexisme

« Parce que les hommes et LGBTQ+ battus d’aujourd’hui vivent le calvaire des femmes battues d’hier. »

 

 

Violences conjugales,
agressions sexuelles
 :

les oubliés de la France

 

1 homme sur 4 est victime de harcèlement sexuel au travail *.

1 600 000 hommes victimes d’un stress post-traumatique (SPT) à la suite d’un viol ou d’une tentative de viol subi dans leur vie *.

146 000 hommes victimes par an de violences conjugales tous types confondus *.

26 000 hommes victimes par an de violences sexuelles commises par leur conjoint.e ou ex-conjoint.e *.

67 500 hommes victimes chaque année de violences sexuelles physiques au travail *.

 

Et vous ? Quelle victime de la France misandre êtes vous ?

Violences conjugales,
agressions sexuelles
 :
la France de la honte !

 

0 plaquette informative de l’État où l’homme apparaît comme victime.

0 page Internet de l’État où l’homme apparaît comme victime.

0 précision de l’État pour dire que des structures prennent aussi en charge les hommes victimes.

0 structure d’État spécifiquement dédiée aux hommes victimes.

3 communications de l’État qui précisent qu’un homme a aussi droit au statut de victime ( 1, 2, 3 ).

99.7% communications de l’État qui suggèrent un sexe masculin pour évoquer un agresseur, mais  JAMAIS il n’y est suggéré qu’une victime puisse être un homme.

 

À la maison,

vous aussi ?

Appelez le 3919

(7j/7, de 8h à 22h)



Votre enfant,

risque ça ?

Appelez le
01 47 70 25 34

(7j/7, 24h/24)

Courriers officiels

 

La France est le seul pays au monde où le gouvernement en place méprise chaque victime de violences conjugales ou sexuelles qui porte un sexe masculin, parce que justement il est né avec un sexe masculin.

Parce que chaque citoyen est en droit de demander des comptes aux personnes qu'il a élu, tout autant qu'il est en droit d'exiger une réponse, voici les courriers que nous avons officiellement envoyé aux représentants du gouvernement en place, ainsi que les réponses reçues.



 

Mardi 15 janvier 2019  : doléance remise à Monsieur Emmanuel Macron et à Madame Marlène Schiappa.

Nous vous invitons à partager cette doléance et à vous y associer pour en faire mention auprès de vos mairies. D'avance, merci beaucoup à tous !





 

Jeudi 19 juillet 2018, 14h45, Paris : à Monsieur Le Président de la République, Emmanuel Macron.

Monsieur Le Président,

Vous avez fait savoir aujourd'hui qu'avant la fin de l'année vous aurez fait adopter une loi autorisant la Procréation Médicalement Assistée pour les femmes seules et les couples de femmes.

Or, à ce jour les couples pouvant bénéficier d'une aide médicale à la procréation doivent souffrir d’une infertilité médicalement constatée ou risquer de transmettre une maladie grave à l’enfant, et être « en âge de procréer ». Le nombre d'essais remboursés est de 6, la Commission nationale de médecine et biologie de la reproduction a recommandé « pour des raisons associant l’efficacité des techniques d’AMP et l’intérêt de l’enfant » « de ne pas accéder à une demande d’AMP lorsque l’âge de la femme est supérieur à 42 ans révolus et/ou l’âge de l’homme est supérieur à 59 ans révolus »

Notons que la seule homosexualité, masculine ou féminine, ainsi que le fait d'être une femme seule ne constituent en rien une infertilité ni un risque de transmission de maladie grave.

Notre association qui lutte contre les clichés sexistes et qui milite pour des droits égalitaires et réels entres femmes et hommes (et pas uniquement lorsque cela arrange certain.e.s ... ) vous demande si une loi qui continuerait à imposer aux seuls couples hétérosexuels de justifier de problèmes d'infertilité (ou de risque) avec contrainte de limite d'âge pour accéder à la PMA, mais qui n'imposerait pas ces mêmes contraintes aux femmes seules ou aux couples homosexuelles, ne serait pas susceptible d'entraîner une rupture constitutionnelle d'égalité de droits entre femmes et hommes, couples hétérosexuels et couples homosexuelles.

Nous vous demandons aussi comment justifier auprès du contribuable le financement d'actes médicaux lourds sur des personnes ne présentant pas de pathologie, via des cotisations sociales toujours plus élevées.

Nous vous remercions d'avance pour votre réponse




 

Mercredi 16 mai 2018, 02h07, Paris : à Madame la Secrétaire d'Etat, Marlène Schiappa.

Madame Marlène Schiappa,

Nous avons comptabilité 7 associations féministes, 1 Haut Conseil de l'Egalité entre Femmes et Hommes, plusieurs dizaines de personnalités politiques, 130 000 personnes à ce jour... Tout un monde qui - selon votre intervention à l'Assemblée Nationale ce mardi - aurait mal compris l'article 2 de votre proposition de loi, ou qui - toujours selon votre intervention à l'Assemblée Nationale ce mardi - aurait tenté de manipuler l'opinion publique pour la monter contre vous. Madame Schiappa, ne serait-il pas plus simple de reconnaître votre propre erreur de communication ? Car affirmer que tout le monde se trompe ou se ligue contre vous, ne vous servira pas. Au contraire.

Quant à cette proposition de loi, le problème majeur consiste en ce qu'elle a plusieurs lectures possibles. Nous en avons d'ailleurs trouvé une nouvelle : une - atteinte sexuelle sur mineur.e par pénétration - peut aussi définir un garçon traumatisé sexuellement pour avoir été contraint de pénétrer son agresseuse (cas fréquent d'une mère ou d'une nourrice qui agresse sexuellement son garçon en le forçant à la pénétrer). En tant qu'association hoministe, nul besoin de vous apprendre que cette interprétation-ci nous convient parfaitement : cela représenterait une réelle avancée pour de nombreuses victimes longtemps ignorées parce que agressé.e.s par leur propre mère. Et il y en a de nombreuses, hélas, des petites victimes agressées sexuellement par leur propre mère, en majorité des garçons. Mais à ce jour et malgré votre tentative d'explication à l'Assemblée nationale, le problème consiste en ce que cette interprétation n'en est qu'une parmi tant d'autres.

Donc, qui a raison ? Quelle interprétation de ce texte est la bonne ? Nous-mêmes, mais aussi toutes les associations d'aide aux victimes d'agressions sexuelles, nous ne comprenons pas ce que vous voulez dire. Personne ne vous comprend, à part vous et vos soutiens dans la majorité.

En revanche nous comprenons parfaitement que ce texte s'inscrit dans une logique d'économie budgétaire, l'acte de pénétration sexuelle d'un enfant coûtant moins cher à traiter en correctionnelle qu'aux assises. Vous objecterez qu'une condamnation en correctionnelle est un moindre mal qu'un acquittement prononcé faute de preuve aux assises. Nous répondons qu'un enfant victime a droit à une juste qualification juridique des faits dont il est la victime, en la matière les rabais ne sont pas tolérables. A vous, décideurs, de donner les moyens financiers, techniques et scientifiques nécessaires et suffisants à la Justice et à la Recherche Scientifique pour que les enfants victimes de viols n'aient pas à s'entendre dire qu'ils n'ont été victimes que d'une simple agression sexuelle - par pénétration -. Une victime n'a pas à faire les frais de votre incompétence en voyant son violeur condamné comme un délinquant alors qu'il a commis un acte criminel. Vos problèmes budgétaires ne regardent que vous, si vous êtes incompétent.e.s pour les gérer alors vous pouvez laisser votre place, d'autres seront certainement plus compétents pour les solutionner sans risquer de créer de dommages collatéraux sur de petites victimes innocentes.

Nous ne pouvons donc que rejoindre le mouvement collectif qui vous demande de clarifier les choses dans le texte de votre proposition de loi.

En vous remerciant d'avance.




 

Mercredi 2 mai 2018, 09h12, Paris : à Monsieur Le Premier Ministre, Edouard Philippe.

Monsieur le Premier Ministre Édouard Philippe,

Depuis la nomination de votre gouvernement le 19 Juin 2017, statistiquement en France, à cette minute précise :

30 hommes sont morts sous les coups de leur conjoint.e,
22593 faits de violences sexuelles ont été commis contre des hommes par leur conjoint.e,
126953 faits de violences conjugales ont été commis contre des hommes par leur conjoint.e,
58699 faits de violences sexuelles physiques ont été commis au travail contre des hommes,
0 message public de compassion et de bienveillance a été adressé à ces victimes par l'État.

À cause du sexe qu'ils portent, aujourd'hui en France les hommes victimes de violences conjugales ou sexuelles n'ont pas droit à la bienveillance de l'État.

Quelles actions fortes comptez-vous mettre en place pour inclure les victimes hommes dans le processus de prise en compte nationale du fléau des violences conjugales et sexuelles ?

Merci d'avance, Monsieur Le Premier Ministre, pour votre réponse.


Réponse attendue (rendez-vous proposé par l'intéressé) : 3 mai 2018 à 19h00 par visio-conférence
Réponse obtenue : aucune




 

 

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