Halte au Sexisme
« Parce que les hommes et LGBTQ+ battus d’aujourd’hui vivent le calvaire des femmes battues d’hier. » |
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Violences
conjugales, les oubliés de la France 1 homme sur 4 est victime de harcèlement sexuel au travail *. 1 600 000 hommes
victimes d’un stress post-traumatique (SPT) à
la suite d’un viol ou d’une tentative de viol subi dans leur vie
*.
146 000 hommes victimes par an de violences conjugales tous types confondus
*.
26 000 hommes victimes par an de violences sexuelles commises par leur conjoint.e ou ex-conjoint.e
*.
67 500 hommes victimes chaque année de violences sexuelles physiques au travail
*.
Et vous ? Quelle victime de la France misandre êtes vous ?
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Violences
conjugales, 0 plaquette informative de
l’État où l’homme apparaît comme victime. 0 page Internet de l’État où l’homme apparaît comme victime. 0 précision de l’État pour
dire que des structures prennent aussi en charge les hommes victimes. 0 structure d’État spécifiquement dédiée aux hommes victimes. 3 communications de l’État qui
précisent qu’un homme a aussi droit au statut de victime (
1,
2,
3
). 99.7% communications de
l’État qui suggèrent un sexe masculin pour
évoquer un agresseur, mais JAMAIS
il n’y est suggéré qu’une victime puisse être un homme. |
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À la maison, vous aussi ? Appelez le 3919 (7j/7, de 8h à 22h) Votre enfant, risque ça ? Appelez le
(7j/7, 24h/24) |
SEXISME, approche scientifique.
Le sexisme
ambivalent comprend le sexisme hostile et le sexisme
bienveillant. Il est issu de la théorie du sexisme ambivalent développée par les chercheurs Glick et Fiske en
1996. Celle-ci postule que les relations entre les genres sont caractérisées par
deux éléments : -
des différences de
pouvoir -
une
interdépendance entre les hommes et les femmes. Par délégation du
pouvoir des femmes, les hommes sont majoritaires au sein de différentes
institutions dans la société, ce qui constitue un pouvoir structurel par
représentativité. D'autre part, les hommes sont dépendants des femmes en ce
qui concerne les besoins affectifs, les besoins de reproduction ainsi que
pour gérer l'éducation des enfants, ce qui constitue le pouvoir dyadique. La coexistence de
ces deux pouvoirs entraîne une ambivalence au niveau des attitudes
traditionnelles envers les hommes et les femmes. Celles-ci présentent des
composantes à la fois hostiles et bienveillantes. Le sexisme mêle alors des
sentiments positifs à des sentiments antipathiques envers une même personne
quel que soit son genre. Sexisme hostile à l’encontre des hommes
Le sexisme
hostile à l'encontre des hommes justifie un « pouvoir » des hommes
par dérogation de celui des femmes. Il se caractérise par des attitudes
explicitement négatives envers les hommes qui ne satisfont pas aux clichés de
pouvoir et de dominance liés à leur genre. Ceux-ci sont alors considérés
comme faibles. Il a pour objectif de punir les hommes ne respectant pas leurs
rôles traditionnels liés au genre. Les hommes en
perçoivent les effets au quotidien : -
les
hommes sont plus exposés aux conditions de travail pénibles que les
femmes ; -
les
hommes sont plus touchés par les accidents du travail ; -
pour
un même fait, les hommes sont plus souvent présumés coupables là où les
femmes bénéficient plus souvent de relaxe ; -
pour
un même fait, les hommes condamnés le sont plus souvent à de la prison ferme
là où les femmes obtiennent plus souvent de la prison avec sursis ; -
Les
femmes bénéficieraient d'une image de victime, mais pas les hommes ; -
les
hommes subissent plus de pressions sur le lieu de travail, où l'on considère
qu'il est normal qu'ils finissent tard ou qu'ils travaillent à temps
plein ; -
les hommes sont victimes de remarques sexistes lorsqu'il est question
de leur statut de père au sein de leur emploi. Ainsi Noam
Leandri, président de l'Observatoire des Inégalités
note que « Peu d'hommes prennent un congé paternité et lorsqu'ils le
font, cela peut être perçu de manière négative. » De la part de femmes
Des femmes adoptent des attitudes
sexistes à l'égard des hommes en ayant des idées, attitudes, actes ou
préjugés et en généralisant les hommes à leur seul genre. On peut ainsi citer
la féministe intellectuelle Valérie Solanas qui
écrit dans son pamphlet SCUM Manifesto que : « Le mâle est un accident biologique :
le gène Y (mâle) n’est qu’un gêne incomplet, une série incomplète de
chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse
couche ambulante, un avorton congénital. Être homme c'est avoir quelque chose
en moins, c'est avoir une sensibilité limitée. La virilité est une déficience
organique, et les hommes sont des êtres diminués, incapables
d'émotion. (…) Il faut supprimer le sexe masculin. » La frange extrémiste du féminisme se
reconnaît hélas dans ces propos et incite à développer des attitudes hostiles
à l'égard de ce qu’elle perçoit comme une domination et des abus dont les
hommes feraient preuve à l’égard des femmes. Parfois l’instinct maternel
bienveillant reprend le dessus, certaines extrémistes féministes développent alors des
attitudes aux apparences positives en réponse au rôle protecteur qu'adopteraient les hommes. Une
étude portant sur 503 femmes se déclarant comme hétérosexuelles a mis en
évidence une corrélation entre carences affectives dans leur enfance et sexisme hostile à
l'encontre des hommes. Dangers institutionnels
On
peut noter le danger que peut susciter ce genre de théorie sexiste lorsqu’il
tente d’influencer une démocratie. En voici deux exemples : Permis de tuer un mari trop gênant Ainsi
suite à l’Affaire Jacqueline Sauvage une proposition de loi de la députée
Valérie Boyer, soutenue par des associations féministes extrémistes, avait
pour objet de légitimer le concept de légitime défense différée dans un
contexte de violences conjugales, mais uniquement au bénéfice des femmes.
L'avocate Isabelle Steyer soutenait que « Il faut une discrimination positive pour ces femmes ».
Mais pour Luc Frémiot, avocat général, une
application aux seules femmes victimes de violences conjugales constituerait
une rupture inconstitutionnelle d'égalité devant la loi, puisqu'il existe
aussi des hommes vicitimes de violences conjugales,
physiques ou morales, ponctuelles ou habituelles, et que nul n'entend leur
reconnaître pour autant le droit de tuer leur partenaire par surprise et de
façon différée en invoquant ensuite la légitime défense. #BalanceTonPorc, #MeToo et les
dénonciations calomnieuses Dans les affaires
d’agression sexuelles, les éléments factuels sont d’autant impossibles à
confirmer ou infirmer que la date de leur commission supposée est lointaine.
On dit souvent que c’est « parole contre parole ». On
remarquera ainsi que nombre d’accusations d’agression sexuelles qui suivirent en France l'affaire Weinstein évoquent des faits qui auraient été commis il y a des
années, parfois même plus de 10 ou 20 ans… Est-ce dû au hasard ou à une bonne connaissance du Droit et des limites d'investigation de l'institution judiciaire ? Car
la loi actuelle, article 226-10 du Code Pénal rédigé sous la houlette
d’associations féministes qui ne s'en cachent pas, empêche aujourd’hui une victime de dénonciation
calomnieuse d’obtenir réparation si le tribunal ayant jugée l’affaire (en
l’occurrence de viol ou d’agression) ne s’est pas engagé fermement dans un
verdict d'innocence, c'est à dire qui établit formellement qu’aucun acte criminel ou délictuel n’a été
commis.
Sexisme bienveillant à l’encontre des
hommes
Contrairement
à l’idée qu'il est possible de se faire du sexisme traditionnel, le sexisme
bienveillant à l'encontre des hommes impose une dépendance de l'homme
vis-à-vis de la femme qu'il se devrait d'idéaliser tel un être
« pur » à protéger. Ainsi la femme qui impose à l'homme de réaliser
des tâches dans le jardin, cuisine, etc. prétextant qu'elle risquerait sinon
de se blesser est un exemple concret de manifestation du sexisme bienveillant
à l'encontre des hommes. Cette
forme de sexisme découlerait du pouvoir dyadique et par conséquent, de
la relation d’interdépendance existant entre les hommes et les femmes qui
induirait, notamment, un certain sentiment de dépendance sentimentale de
l’homme vis-à-vis de la femme qui lui permettrait ainsi d’être épanoui. Cette
dépendance favoriserait donc le sexisme bienveillant à l’encontre des hommes
car elle amène d’une part, à reconnaître que le genre féminin est une
ressource précieuse qu’il faut protéger et d’autre part, à donner de
l’affection aux hommes qui satisfont aux besoins des femmes. Le sexisme
bienveillant vise, en réalité, à récompenser les hommes qui respectent
leurs rôles traditionnels liés au genre. Le
sexisme bienveillant est rarement vécu comme un préjugé et est ainsi mieux
accepté. Ce dernier est donc bel et bien une forme implicite de sexisme car
il repose sur l’exploitation du rôle présumé dominateur de l’homme pour
satisfaire la femme et partage quelques-uns des présupposés du sexisme
hostile, à savoir que les personnes sont mieux adaptées à certains rôles et à
certains espaces en fonction de leur genre, qu’elles sont ainsi prédisposées
comme étant « plus fortes » ou « plus faibles » et par
conséquent que cela justifie un surcroît de bienveillance à attribuer aux
femmes et un mépris vis-à-vis de l’homme victime de violences sexuelles ou
conjugales. En fait, le sexisme bienveillant peut même se révéler plus
néfaste que le sexisme hostile, puisqu’il peut être utilisé pour compenser ou
légitimer le sexisme hostile. Le
caractère implicite du sexisme bienveillant à l’encontre des hommes rend
finalement la lutte contre le sexisme plus difficile car il détourne les
dispositions législatives relatives au sexisme, par exemple en l’orientant
exclusivement vers une protection de la femme victime, pour finalement
oublier de prendre en compte la détresse des hommes victimes tout en
justifiant un sexisme institutionnalisé législatif contre les hommes qui
ne satisfont pas aux clichés traditionnels de l’homme fort. Mesurer le sexisme misandre
Une échelle a été conçue par Glick et Fiske pour mesurer le
sexisme ambivalent (hostile et bienveillant) à l’encontre des hommes. Tous
les items sont évalués à travers une échelle de Likert.
Elle répartie en deux sous-échelles du
sexisme : la sous-échelle du sexisme hostile
(SH) et la sous-échelle du sexisme bienveillant
(SB). Sous-échelle
du sexisme hostile à l’encontre des hommes
La sous-échelle
du sexisme hostile à l'encontre des hommes se compose de 10 items. Ceux-ci
visent à évaluer la perception négative à l'égard des hommes selon laquelle
ils rechercheraient à avoir du contrôle sur les femmes : · « Les hommes doivent toujours se battre pour obtenir un meilleur
contrôle de notre société » · « Même les hommes sensibles veulent des relations de couple de type
traditionnelles » · « Les hommes prétendent être pour l'égalité des sexes, mais ils
ne peuvent rien faire pour » · « La plupart des hommes réagissent comme des enfants » · « La plupart des hommes seraient perdus sans les femmes pour les
guider » · « Les hommes réagissent comme des enfants lorsqu'ils sont
malades » · « Lorsqu'il sont en position de force, les hommes agressent
sexuellement les femmes » · « Les hommes ne font preuve d'aucune moralité lorsqu'il s'agit
pour eux d'obtenir une relation sexuelle » · « Lorsqu'un homme aide une femme, c'est uniquement pour lui
prouver qu'il est meilleur qu'elle » · « Les hommes essaient généralement d'avoir le dessus sur les
femmes lors de conversation » Sous-échelle du sexisme
bienveillant à l’encontre des hommes
Cette sous-échelle est composée
de 10 items. Ils se répartissent en trois dimensions : Maternalisme (M),
la différenciation de Genre (DG), l'intimité hétérosexuelle (IH),
Dimension Maternaliste · « Même lorsque les deux
conjoints travaillent, la femme doit s'occuper de son mari à la maison » · « L'homme se doit d'apporter une sécurité financière à la
femme » · « la femme devrait s'occuper de l'homme à la maison, sinon il
s'effondrerait » Dimension Différenciation complémentaire de Genre · « Les hommes sont plus disposés à se mettre en
danger pour protéger les autres » · « Les hommes sont plus disposés à prendre
des risques que les femmes » · « Les hommes ont moins le droit de
s'effondrer dans des situations d'urgence » Dimension
Intimité Hétérosexuelle · « Chaque femme a droit a
un partenaire masculin pour la chérir » · « Une femme n'est pas satisfaite sans
relation amoureuse romantique » · « Chaque femme a droit à un homme qu'elle
puisse aimer » · « Les femmes ne sentent incomplètes sans les hommes" |
Au boulot, encore elle ?... Appelez le 01 45 84 24 24 (lundi :14h à 17h, mardi au vendredi : 9h30 à 12h30) Vous en avez marre Appelez le 09 72 39 40 50 (7j/7, 24h/24) |
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